Cette famille part en balade dans la nature tous les week-ends

Tous les samedis, chez Sarah et Pieter, c’est balade en famille. Peu importe la météo. Avec Anna, Robin et Théo, ils partent à la chasse aux champignons, s’en donnent à cœur joie dans la boue, sautent à pieds joints dans les flaques d’eau ou encore observent les oiseaux. Leur arrive-t-il de voir d’autres animaux ? Sarah rit : « Nous ne voyons jamais d’animaux sauvages lors de nos promenades. Nos enfants sont trop bruyants pour cela. »

Pieter prépare des balades de 3 à 4 kilomètres et prévoit des raccourcis lorsque c’est possible. Un parcours varié est essentiel pour que la troupe reste motivée. Il sait par expérience qu’il est préférable de ne pas laisser les enfants parcourir 700 mètres en ligne droite. « Une drève de château longue d’un kilomètre est à proscrire. Ils trouvent cela bien trop ennuyeux » Il opte pour des itinéraires de randonnée hors des sentiers battus. « Avec une exigence importante : terminer la balade dans un vieux bistrot, où nos enfants peuvent jouer dans l’aire de jeux pendant que nous dégustons une bière régionale. » La famille choisit des promenades adaptées aux enfants et fait en sorte d’éviter les sentiers trop fréquentés. Nous aimons avoir l’impression d’être seuls lorsque nous nous promenons. » 

La famille invite de plus en plus souvent des amis à se joindre à eux : « Cela motive les enfants à marcher. Avec des camarades de jeu, tout se passe trois fois mieux », explique Sarah. Les parents peuvent papoter en chemin : « Pendant que nous marchons, nous regardons tous dans la même direction. C’est agréable de bavarder ainsi. Il n’est pas nécessaire de s’asseoir en face l’un de l’autre pour avoir une bonne conversation. » Pieter est d’accord avec elle : « On dit parfois que la meilleure façon d’apprendre à connaître quelqu’un, c’est autour d’un verre. Mais marcher ensemble est une excellente alternative. Se balader ensemble permet de créer des liens. »

Avec Wandelgoesting, Pieter et Sarah se sont donné la mission d’inciter les parents et les enfants à profiter de la nature. « Les gens pensent donc souvent que nos enfants sont de super marcheurs », dit Sarah, « mais lorsque nous marchons avec des amis, il s’avère généralement que leurs enfants marchent beaucoup mieux et beaucoup plus vite que les nôtres. Nos enfants aiment la nature et l’aventure, mais ce ne sont pas des lapins Duracell. »

« Nous avions l’habitude de nous concentrer sur l’issue de la balade. Mais nous devions faire des pieds et des mains pour faire avancer les enfants. À un moment donné, nous avons réalisé que ce n’était pas une question de distance. Il faut laisser les enfants faire. Nous sommes devenus beaucoup plus souples dans notre approche. En automne, nous avons fait une fois une balade de 700 mètres, parce que nous avons passé deux heures à chercher des champignons en chemin », raconte Pieter en riant. « Ce n’est pas la durée qui compte, mais le fait d’explorer ensemble et de passer du temps dans la nature. » 

Les enfants avancent d’un bon pas tout seuls et se hissent dans le porte-bébé ou sur les épaules de papa lorsqu’ils sont trop fatigués. « Nous les avons portés pendant longtemps », raconte Sarah. « Jusqu’à ce que nous mettions en place notre système de récompense actuel : pour chaque sortie, ils gagnent un pin’s de Natuurpunt. Nous en récoltons aujourd’hui les fruits. Aujourd’hui, ils sont fiers de marcher tout seuls. Et nous aussi, nous sommes fiers d’eux ! »