Après une carrière de 10 ans comme collaborateur enthousiaste chez A.S.Adventure, Arne a troqué la vente pour l’enseignement. Il enseigne désormais à l’école communale De Horizon à Snaaskerke où il continue de transmettre sa passion pour la nature. Que ce soit seul en montagne pendant des mois ou devant une classe d’enfants de sept ans, Arne se sent dans son élément dans les deux cas.
Sa classe est surnommée « Le refuge de montagne ». Des dessins de montagnes et de nature ornent les murs, une guirlande de drapeaux de prière tibétains sillonne la salle de classe. La fenêtre donne sur des vaches, des moutons et des champs. « Mon cours est en fait un cours de plein air, mais donné à l’intérieur. »
« Ici, l’extérieur n’est jamais très loin. » Devant l’école se trouve un terrain de jeu et un cercle de bancs en bois où l’instituteur mène des discussions en cercle avec ses élèves ou donne des leçons de « découverte du monde ». « Je pense qu’il est important d’être dehors avec les enfants. Et même lorsque nous sommes à l’intérieur, je leur parle de la nature et du climat. J’éprouve une immense satisfaction à leur enseigner cela et à leur transmettre ma passion. » Les enfants eux-mêmes apprécient vraiment d’être à l’extérieur, remarque-t-il : « Lorsqu’ils évoquent leur week-end le lundi matin, ils parlent rarement du jeu vidéo auquel ils ont joué, mais plutôt des promenades qu’ils ont faites ou des activités qu’ils ont pratiquées à l’extérieur avec leur mouvement de jeunesse. J’encourage cela autant que possible, car les bienfaits que nous procure la nature, comme la paix intérieure et la créativité, valent également pour les enfants. »
Ce n’est un secret pour personne : marcher dans la nature fait des miracles pour le corps et l’esprit. Chez A.S.Adventure, nous voulons donc encourager un maximum de personnes à prendre l’air. Inspirez-vous du manifeste « Daily Dose of Nature » que nous avons rédigé avec la collaboration d’experts et de scientifiques.
Lorsqu’Arne était enfant, les vacances en famille se déroulaient à la montagne ou sur la côte d’Opale. « J’ai été initié au plein air dès mon plus jeune âge et j’aimais faire de la randonnée. Au cours de mon adolescence, cette activité est passée au second plan et j’ai préféré faire de la musique plutôt que de marcher. Lorsque j’ai rencontré mon meilleur ami vers l’âge de 20 ans et qu’il m’a proposé de partir en randonnée en tente dans les Ardennes, j’ai réalisé à nouveau à quel point j’aimais la randonnée. Et je n’ai plus arrêté depuis. »
L’année suivante, il a entrepris un long périple dans les Vosges. Il l’a fait tout seul, « par dépit » : « Je n’ai vraiment trouvé personne qui pouvait ou voulait m’accompagner », dit-il en riant. « Mais cela s’est si bien passé que je choisis maintenant consciemment de marcher seul. Ce genre de trek est encore plus fort quand on le fait en solitaire : en se débrouillant seul et en étant autonome. J’aime être seul et j’en tire une grande satisfaction. »
Même si un peu de compagnie est parfois la bienvenue : « Lors de ma randonnée sur le GR 5, ma femme et mon meilleur ami m’ont rejoint à tour de rôle pour quelques jours de marche. Ces journées font partie des moments forts de cette randonnée. La compagnie de personnes avec lesquelles vous vous entendez vraiment bien apporte une dimension supplémentaire. »
« Lorsque mes élèves parlent de leur week-end, ils ne parlent jamais de leur Nintendo, mais plutôt d’activités à l’extérieur : des promenades, des activités avec leur mouvement de jeunesse et des jeux en plein air. »
« Lors d’une longue randonnée, mon sentiment de bonheur augmente », résume Arne. « Soudain, j’ai énormément de temps et je vis au rythme de la nature. Ce ralentissement me rend plus heureux. Dans la nature, j’apprends aussi à profiter de l’instant présent, alors que dans la vie ordinaire, cela n’arrive que rarement. »
« Lors de longues promenades, mes pensées vagabondent souvent en des endroits intéressants : je réalise alors à quel point je suis heureux de ce que j’ai, ce qui me permet de mieux l’apprécier. J’essaie de conserver ce sentiment de bonheur le plus longtemps possible par la suite, mais je crois qu’il est humain que cela se dilue dans le quotidien après un certain temps. »
« Lors d’une longue randonnée, mon sentiment de bonheur augmente », résume Arne. « Soudain, j’ai énormément de temps et je vis au rythme de la nature. Ce ralentissement me rend plus heureux. Dans la nature, j’apprends aussi à profiter de l’instant présent, alors que dans la vie ordinaire, cela n’arrive que rarement. »
« Lors de longues promenades, mes pensées vagabondent souvent en des endroits intéressants : je réalise alors à quel point je suis heureux de ce que j’ai, ce qui me permet de mieux l’apprécier. J’essaie de conserver ce sentiment de bonheur le plus longtemps possible par la suite, mais je crois qu’il est humain que cela se dilue dans le quotidien après un certain temps. »
« Réfléchissez bien avant d’entreprendre une grande randonnée. Augmentez lentement le nombre de kilomètres. Pour une première randonnée, il n’est pas recommandé de partir pour 10 jours de marche sur le Mont-Blanc, par exemple. Parce que si quelque chose ne va pas, physiquement ou avec votre équipement, vous êtes loin de chez vous. Commencez par un trekking de trois jours dans les Ardennes. En cas de problème, vous pourrez facilement rejoindre une gare et rentrer rapidement chez vous. Pour les petites promenades, mon conseil est exactement l’inverse : ne réfléchissez pas trop. Sortez, tout simplement ! »
« Lors d’une longue randonnée, je vis au rythme du soleil et de la nature. »
Avec le GR 5, Arne n’en était pas à son premier coup d’essai. Il avait déjà parcouru (entre autres) le Cape Wrath Trail dans les Highlands écossais, la Haute Randonnée Pyrénéenne en Espagne et en France, le Tour du Mont-Blanc en France, en Suisse et en Italie.
« Sur le GR 5 et de nombreuses autres grandes randonnées, il est presque impossible de se perdre grâce à l’excellent balisage. Il y a de nombreux endroits où passer la nuit ou acheter de la nourriture. En Scandinavie ou en Écosse en revanche, il est plus important d’être autonome. Le paysage peut rendre l’expérience encore plus intense. Par exemple, il n’y a pas de ponts, donc quand on doit traverser une rivière, c’est parfois tout un sport. De plus, on est obligé de mieux planifier. Je suis un vrai stressé des préparatifs et j’ai appris qu’il est préférable d’avoir un plan A, mais aussi un plan B et un plan C. Mieux vaut donc emporter suffisamment de nourriture pour au moins un jour supplémentaire. Et si les prévisions météo sont très mauvaises, il est intéressant d’avoir un itinéraire alternatif comme plan de secours. Si vous vous lancez dans l’aventure, vous devez veiller à une préparation minutieuse, pour vous-même, mais aussi par égard pour vos proches. Ainsi, ma femme et mes grands-parents peuvent avoir l’esprit tranquille lorsque je pars. »
© Arne Lannoo
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