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Faune sauvage en Europe : avez-vous déjà observé ces cinq animaux sauvages ?

Voyageuse et photographe, Ann Cools est fascinée par les gros animaux marins, comme les baleines et les orques. Découvrez dans l'A.S.Magazine n° 52 pourquoi et comment elle les photographie. Elle nous présente cinq animaux présents en Europe et qui figurent tout en haut de sa liste d’animaux à ne pas manquer, même s'il faudra vous armer de beaucoup de patience et de persévérance pour espérer croiser la plupart d'entre eux... Prêt(e) à partir à la rencontre de ces cinq animaux majestueux ?


1. L'ours polaire

En tête de liste : l'ours polaire. Menacé d'extinction, le roi du Nord risque de perdre sa couronne. Il est même devenu le symbole du changement climatique et de ses effets désastreux. « Mais je reste optimiste », déclare Ann. « Je rêve depuis tant d'années d'apercevoir cet imposant mammifère que je veux encore croire en sa survie ! »

 

L'ours blanc ne vit pas seulement sur la terre ferme. Excellent nageur, on le voit parfois à plusieurs kilomètres en pleine mer, loin de la banquise. Il y chasse le phoque, sa principale proie. Il trouve sa nourriture aussi bien dans l'eau que sur la banquise et dans les trous de glace. L'ours polaire n'a pas de prédateur naturel : l'homme est son seul ennemi. Seule la chasse traditionnelle par les peuples du Grand Nord est encore autorisée, mais la pollution de son habitat et le changement climatique ont placé l'ours polaire sur la Liste Rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Vous aimeriez vous aussi observer un ours polaire ?

Réservez une croisière au Spitzberg, dans l'océan Arctique, et admirez les ours polaires de façon responsable - et à bonne distance - depuis un bateau. Vous devrez mettre la main au portefeuille, et c'est une bonne chose : le tourisme de masse à moindre coût ferait chuter encore plus fortement la population d'ours polaires.

 

Demandez-vous aussi où va votre argent : à côté des voyagistes à vocation purement commerciale, il existe aussi des organisations qui investissent dans la recherche, la préservation des espèces et l'éducation. L'organisation The Motherbear essaie ainsi de sensibiliser le public à la problématique des ours polaires par le biais de photos et de vidéos. Soutenez The Motherbear et vous contribuerez à la survie de cette magnifique espèce !

2. L'ours brun

L'ours brun, observable plus près de chez nous, est également un puissant prédateur. Dans nos régions, nous ne le connaissons que par les contes, mais en Scandinavie, dans les Pyrénées, les Dolomites et certaines parties de l'Europe de l'Est, l'Ursus arctos vit encore à l'état sauvage. Une idée qui ne déplaît pas à Ann : « Dans son propre pays, on a tendance à s'éloigner de la nature et de ses habitants. Quand il s'agit de grands prédateurs, on se sent vite menacé. Mais cet éloignement a aussi un avantage : le spectacle de la faune sauvage en Europe suscite toujours l'émerveillement. »

 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'ours brun est un omnivore. Il se nourrit principalement d'aliments d'origine végétale, mais sa puissance lui permet naturellement aussi de s'attaquer à des animaux tels que des moutons ou des élans. L'ours brun peut mesurer entre 1,70 m et 2,80 m de haut et ses puissantes pattes avant se terminent par de longues griffes.

Envie de voir un ours brun à l'état sauvage ?

Dans ce cas, vous risquez de devoir patienter de longues heures dans une cabane sans apercevoir le moindre ours. Épargnez-vous cette déception et partez avec un guide : vous aurez plus de chance d'en croiser un et pourrez l'observer en toute sécurité.

 

Pour photographier un ours, il faudra toutefois faire preuve d'un peu plus de patience. À moins d'accompagner le photographe animalier Piet van den Bemd lors d'un de ses voyages photo en Scandinavie, pour observer des animaux sauvages tels que des ours, des loups et des gloutons.

3. Le requin bleu

Les requins souffrent d'une mauvaise réputation, mais avec sa peau bleue, le requin bleu est une pure merveille de la nature. De nature curieuse, ce prédateur se nourrit de proies de petite taille comme les poissons et les calmars. Le requin bleu nage sur de très grandes distances, en utilisant ses nageoires pelviennes pour se laisser flotter dans les courants. Il peut ainsi économiser son énergie durant ses pérégrinations. Malin, n'est-ce pas ?

 

Le requin bleu est donc un grand voyageur, même s'il est le poisson le plus pêché au monde. Les requins bleus font rarement l'objet d'une pêche ciblée, mais ils sont souvent capturés comme prise accessoire. Avec ses trois mètres de long, il se retrouve facilement piégé dans les filets de pêche. Sans oublier que les ailerons de requins sont également utilisés pour la préparation d'une soupe très prisée en Chine...

Envie d'un tête-à-tête avec un requin bleu ?

Vous ne le rencontrerez pas le long des côtes belges et françaises. Dans les eaux européennes, vous pourrez néanmoins l'admirer dans toute sa splendeur aux Açores. De nombreux centres de plongée emmènent leurs clients au Princess Alice Bank, un site de plongée doté d'une biodiversité exceptionnelle et d'eaux peu profondes. Enfilez vos palmes, mettez votre masque, et c'est parti !

4. Le narval

Avec sa longue défense ou « corne » à l'avant de sa tête, le narval ressemble à une créature légendaire. Il s'agit en réalité d'une espèce de cétacés que l'on rencontre également dans les eaux de l'Arctique européen. « Quiconque me connaît un peu sait que j'ai une véritable passion pour les baleines, et donc aussi pour cette licorne des mers », s'enthousiasme Anne.

 

Le rôle de cette canine hypertrophiée a fait l'objet de théories très diverses, mais des images prises par des drones montrent que sa défense servirait de massue pour assommer sa proie. On a longtemps pensé qu'elle servait aux duels que se livrent les mâles pour déterminer leur place dans la hiérarchie sociale, mais des études scientifiques montrent qu'il s'agit aussi d'un véritable organe sensoriel.

 

De tout temps, les hommes lui ont attribué des pouvoirs magiques : pendant des siècles, les défenses ont été vendues à prix d'or comme cornes de licorne. Lorsqu'on a cessé de croire en la licorne, le mythe s'est développé autour de la défense du narval.

Envie d'une rencontre rapprochée avec un narval ?

Vous allez malheureusement être déçu(e), car les chances d'apercevoir en vrai ce cétacé mythique sont très faibles. Le narval vit principalement dans les eaux glacées de l'Arctique, au large des côtes du Canada et du Groenland. Il a également été observé en Islande, en Norvège et en Russie, mais il se fait très discret. Ne placez donc pas tous vos espoirs dans l'observation de ces créatures !

5. Le loup

Pour conclure, Ann a choisi un animal qu'elle aura plus de chance d'apercevoir à l'état sauvage : le loup. Depuis quelques années, le prédateur est de retour en Belgique. « Les hurlements d'une meute de loups me donnent la chair de poule rien que d'y penser. Apercevoir cet animal doit être une expérience extraordinaire », déclare-t-elle d'un air rêveur. « Le loup est aujourd'hui le prédateur le plus redouté du pays. Si je ne peux qu'encourager son retour en Belgique, je me rends bien compte qu'il contribue à l'établissement d'un nouvel équilibre dans notre écosystème ».

 

Le loup peut mesurer jusqu'à 1,5 m et peser jusqu'à 80 kg. Contrairement aux croyances populaires, il ne mange pas les grands-mères ! Comme il chasse en meute, il peut néanmoins s'attaquer à de grosses proies, telles que des élans, des cerfs, des chevreuils et des sangliers. Mais il peut aussi se laisser tenter par des proies plus faciles comme les moutons, au grand dam des éleveurs.

Vous brûlez d'envie de rencontrer un loup ?

Les loups chassent en journée, mais ils fuient les activités humaines. Ils chassent donc plutôt la nuit dans les zones très fréquentées et densément peuplées. Pour observer sa majestueuse silhouette en plein jour, il vaut mieux se rendre en Finlande ou dans les Carpates où l'animal est moins farouche. Mais d'après ce qu'on dit, il suffirait de porter un foulard rouge sur la tête...


Vous avez enfin repéré la bête ? Suivez ces conseils pour réaliser des photos animalières qui vous laisseront des souvenirs mémorables.


L'observation de la faune sauvage nécessite une bonne dose de patience, un regard aiguisé et de longs moments sans bouger. Nous vous aidons à garder votre corps toujours à la bonne température avec des sous-vêtements thermiques adaptés.


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