Qui dit Hokkaidō dit vastes étendues sauvages et forêts séculaires. Mais aussi, pics montagneux et volcans majestueux, lacs limpides et sources d’eau chaude – que les locaux appellent onsens. Et que diriez-vous de goûter à la délicieuse cuisine locale, de découvrir les riches traditions des autochtones et d’observer des ours ?
La région volcanique autour du lac Kussharo abrite de nombreuses sources d’eau chaude. Elles ressemblent à de petites mares d’eau jouxtant le lac. En contrebas de la plage de sable, sur les rives du lac, se trouve également une source, Sunayu. Pour l’atteindre, il suffit de creuser une cuvette sur la plage et d’attendre qu’elle se remplisse d’eau. Une activité incontournable pour les amateurs de bains de pieds.
La Vallée de l’enfer de Jigokudani est une autre zone bouillonnante composée de rochers couleur rouille et de sources d’eau chaude. L’endroit est très prisé des Japonais qui souhaitent effectuer une excursion d’une journée et la combinent souvent avec une visite de la station thermale de Noboribetsu Onsen.
Important : les Japonais se baignent nus dans les onsens et considèrent qu’il est important de se laver avant toute baignade. Vous n’avez donc pas besoin de prendre votre maillot de bain, mais veillez à apporter une serviette !
Les marimos sont des boules d’algues parfaitement rondes et d’un vert velouté qui poussent au fond du lac Akan. Un phénomène naturel rare, digne d’un festival annuel. Le festival Marimo Matsuri, créé en 1950 par les Aïnous (peuple indigène du nord du Japon), sensibilise à la protection de ce phénomène naturel et de la nature en général.
Des défilés, des conférences et des spectacles de danse rassemblent les Aïnous de toute l’île d’Hokkaidō. C’est donc une occasion unique de découvrir l’artisanat et les traditions de ce peuple.
Ce sentier de randonnée unique vers le mont Iō vaut le détour ! Il traverse des forêts de chênes de Mongolie, de sapins de Sakhaline, de pins nains de Sibérie et des champs de thé du Labrador jusqu’à un paysage volcanique désolé. De la vapeur s’échappe des parois rocheuses. Le soufre colore le paysage en jaune vif.
Ajustez un peu plus vos chaussures de randonnée, car d’autres merveilleux phénomènes naturels se trouvent à proximité : l’étang Kaminoko, par exemple, est un bassin magique d’un bleu éclatant, niché dans la forêt. Son nom signifie « enfant des dieux » et vient du fait qu’il est alimenté par les eaux souterraines du lac Mashu, qui signifie lui-même « lac des dieux ». Le premier est un bassin bleu vif et transparent, caché au fond des bois.
Le lac Mashu est facilement accessible par une route goudronnée. Pour l’étang Kaminoko, il vous faudra vous frayer un chemin à travers la forêt dense. Mais vous serez récompensé par des vues irréelles, surtout dans la lumière veloutée du soir.
Hokkaidō est un véritable paradis pour les observateurs de la vie sauvage. La péninsule de Shiretoko, au nord-est du pays, peut se targuer d’être l’une des régions qui abritent la plus grande population d’ours du Japon. Dans le parc national de Shiretoko, un sentier naturel vous mène le long de forêts ancestrales entourant cinq petits lacs. Le paysage combine montagnes, forêts et lacs sur un plateau surplombant la mer d’Okhotsk. Un paysage des plus féeriques, surtout si vous avez des jumelles à portée de main.
Après la visite du parc, vous pouvez effectuer une excursion en bateau à partir d’Utoro pour admirer la côte et les falaises de l’île. Vous aurez ainsi encore plus de chances d’apercevoir les ours, qui chassent le saumon dans les estuaires.
Le mont Asahi, la plus haute montagne d’Hokkaidō, y culmine à 2 291 m d’altitude. Des panaches de fumée blanche trahissent le fait qu’il s’agit d’un volcan encore actif. Cependant, la dernière éruption remonte à plusieurs siècles. En hiver, les flancs du mont Asahi se prêtent parfaitement à la pratique du ski, tandis qu’en été, ils font le bonheur des amateurs de randonnée.
Vous préférez éviter l’ascension vers le sommet et profiter dès que possible de la vue ? Optez pour le téléphérique !
• Depuis l’aéroport de Haneda de Tokyo, vous pouvez voler avec la compagnie ANA jusqu’à l’aéroport de New Chitose à Hokkaidō.
• Si vous souhaitez conduire vous-même sur place, votre permis de conduire belge doit être traduit officiellement en japonais. Un permis de conduire international n’est pas suffisant. Comptez plusieurs semaines pour remplir cette formalité. Certains loueurs de camping-cars peuvent s’en charger pour vous, afin qu’il soit prêt à votre arrivée.
• N’oubliez pas qu’au Japon, on roule à gauche.
• Réservez un camping-car suffisamment grand, car ils sont plutôt petits par rapport aux normes occidentales. Un camping-car pour cinq personnes, par exemple, est idéal pour trois.
• Vous souhaitez utiliser votre smartphone, notamment pour la navigation ? Louez (à l’avance) un routeur WiFi portable. Vous pouvez le récupérer à votre hôtel ou à l’aéroport. Parmi les fournisseurs populaires figurent Ninja Wifi et Japan Wireless.