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© IsabelCorthier

Un optimisme contagieux au service des familles les plus démunies grâce à Solid

Solid s’est fixé pour principal objectif de lutter contre la pauvreté sur le long terme en s’efforçant d’améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées dans trois pays : le Pérou, le Kenya et l’Inde. Ses opérations reposent sur une unité d’action entre des entreprises commerciales socialement responsables et des organisations à but non lucratif.

 

Au Pérou, dans la région d’Ayacucho, l’organisation a, dès 2004, développé deux types d’activités. Solid Crafts est axé sur les activités textiles et du prêt-à-porter. Un autre pilier de Solid concerne quant à lui les activités agricoles dont les bénéfices sont réinvestis dans des projets sociaux en zone rurale, en l’occurrence JOVEM et Familias Saludables (Familles Saines). Dans le cadre de ce dernier, les familles sont encouragées à adopter des techniques simples et économes et des conseillères leur prodiguent des conseils personnalisés qui améliorent de manière significative leurs conditions de vie et les relations personnelles. Rosalvina Vilchez Aramburú est l’une des intervenantes du projet Familias Saludables qui vient en aide à ces familles défavorisées. Découvrez ci-après ses actions au quotidien.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter la page de Solid.


Dans les pas de Rosalvina Vilchez Aramburú, coordinatrice des projets « Familias Saludables » et « JOVEM »

Son parcours la prédisposait à aider les autres. Et c’est « Familias Saludables » qui a pu bénéficier depuis 11 ans déjà de son expertise. Originaire d’Ayacucho, universitaire spécialisée en obstétrique et mère d’une adolescente, Rosalvina coordonne aujourd’hui deux projets, dont « Familias Saludables ». Sa démarche innovante vient en aide à des centaines de familles démunies. Elle et ses deux collègues arpentent à longueur d’année les contrées les plus déshéritées du département d’Ayacucho, la troisième région la plus pauvre du Pérou, avec près de 70 % de la population dans le besoin. Le projet a tablé sur l’assistance aux foyers souffrant de privations aiguës, à savoir les familles rurales. Le défi : modifier leurs habitudes en leur inculquant l’adoption de technologies faciles à reproduire à moindre coût, des pratiques de comportements sains, les bases d’un traitement respectueux au sein du noyau familial et, depuis peu, des activités génératrices de revenus.


Bio Rosalvina

Âge : 51 ans

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Chez Familias Saludables depuis : 11 ans

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Travaille comme : coordinatrice des projets Familias Saludables et JOVEM

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Formation : obstétricienne 

Bio Efraín

Âge : 44 ans

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Chez Familias Saludables depuis : 15 ans

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Travaille comme : gérant général de Solid Food Pérou et de Solid OPD (dont Familias Saludables)

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Formation : économiste


Trois mots magiques reviennent constamment dans les propos de Rosalvina : « si se puede » (oui, c’est possible). Quand elle a quitté le monde des ONG pour Solid, elle doutait de la démarche non assistencialiste qui démarquait radicalement ce projet des autres interventions des ONG de la région. Aujourd’hui, les résultats observés sur le terrain ont mis fin à ses incertitudes. Rosalvina intervient en femme convaincue. Le renforcement de son estime personnelle est un acquis supplémentaire qu’elle épingle avec fierté. Pas de cadeaux lors des interventions. Tout part de la conviction qu’avec les moyens du bord, il est possible de mieux organiser le foyer en misant par exemple sur l’hygiène et l’agencement de l’espace cuisine, l’aménagement d’un espace d’étude pour les jeunes et de chambres séparées des parents, l’introduction d’une alimentation équilibrée, la gestion des déchets, la création d’un potager bio, le recyclage, le respect mutuel et la non-violence physique ou verbale. Mois après mois, l’accompagnement des membres de l’équipe livre de précieux enseignements aux familles en vue de leur autonomisation.

 

Le nombre de conseillères a diminué au profit d’interventions plus intenses et désormais limitées à une année et les résultats sont encourageants. Depuis le démarrage en 2009, plus de 1 500 ménages ont bénéficié de leur orientation. Chaque conseillère soutient 50 familles, toutes avec un ou plusieurs enfants et parfois monoparentales. En général, deux visites sont effectuées chaque mois. « Les habitudes ont la peau dure. Mais les femmes de mon équipe, qui parlent toutes Quechua, sont reçues comme des membres de la famille. Leur arrivée est souvent saluée avec effusion. Au besoin, leur accompagnement peut se prolonger au-delà des douze mois prévus dans notre méthodologie ». Le secret de ces militantes : être à l’écoute des besoins, pratiquer l’empathie, stimuler l’auto-estime, motiver et convaincre que les changements sont à portée de main.


Les trois mots magiques de Rosalvina Vilchez Arambrurú, coordinatrice du projet « Familias Saludables » : 'Oui, c’est possible'

L’écoute attentive figure au cœur de la démarche du projet. Lors de l’évaluation de 2013, les familles se sont réjouies des résultats obtenus, mais ont exprimé le besoin d’un appui pour contrer la violence domestique entre les parents ou vis-à-vis des enfants. Cette composante a été ajoutée. Puis en 2017, les femmes ont demandé à parfaire leurs connaissances pour développer des activités génératrices de revenus, ce qui fut introduit en coordination avec les projets productifs de Solid Pérou et Diamanta, petite entreprise active dans la partie prêt-à-porter de l’organisation. En réseau, le partage d’expertise aide à créer un cercle vertueux. Ainsi, ces femmes tricotent des produits destinés à l’exportation, élèvent des petits animaux, produisent du miel ou cultivent des légumes. Elles contribuent à une alimentation plus équilibrée et sont en mesure de dégager un capital pour s’extirper progressivement de la pauvreté.

 

En plus d’une décennie, « Familias Saludables » a permis d’améliorer le quotidien de centaines de familles. La pertinence de la démarche et la motivation contagieuse de Rosalvina et de son équipe ont assis le succès et la notoriété de la démarche mise en œuvre. « Le projet apporte une dimension novatrice dans la région. Le renforcement de la personne et de la famille est un des piliers de notre action pour que chacun soit convaincu qu’on peut vraiment progresser dans la vie. Les personnes ont des perspectives d’avenir et se sentent valorisées », souligne Rosalvina… Tout est possible.


Efraín Avendaño Torres, gérant général de Solid Food Pérou et de Solid OPD

Avec son sourire discret et un regard profond empli d’humanité, Efraín Avendaño Torres s’exprime de manière pausée. Pourtant, les lourdes responsabilités de cet économiste natif du département d’Ayacucho lui laissent peu de répit au sein de Solid Pérou. Il aurait pu quitter sa terre natale en quête d’une vie meilleure. Mû par la volonté de faire progresser sa région, il a fait le pari d’y rester pour améliorer le quotidien de ses pairs. Fort de résultats qualitatifs et quantitatifs, des acteurs importants le contactent désormais pour qu’il partage ses apprentissages. Une véritable leçon de vie d’un convaincu qui, au travers du projet « Familias Saludables » notamment, a misé sur le développement et le potentiel des familles locales.

 

Le projet a démarré en 2009 sans grands renforts de publicité. Efraín coordonne avec zèle le travail de deux consultantes et de l’experte du projet. Leurs réunions d’évaluation portent sur les activités du mois et dressent un bilan sur une et quatre années. Les opérations se concentrent sur une zone spécifique du département choisie en fonction de la carte officielle de la pauvreté. « Nous revoyons aussi des personnes suivies dans le passé. La durabilité de nos actions est évaluée à 70 %, un résultat encourageant. La clé de notre réussite : un travail personnalisé, chaque famille étant unique », admet-il. Après une visite destinée à exposer la démarche, les communautés sont invitées à manifester leur intérêt. En cas de réaction positive, les familles sont contactées au porte-à-porte et admises selon des critères précis, à savoir être intéressée, pauvre et vulnérable, et compter au moins un mineur d’âge. Rien n’est imposé, la méthodologie est proposée et gratuite.


© IsabelCorthier - ©WouterVanVooren - © IsabelCorthier


Les années de terrorisme furent un fléau et les habitants font preuve de résignation face au malheur. Les familles rurales pauvres occupent généralement des terrains de petite taille, un quart ou un demi-hectare tout au plus. « Nous leur proposons 14 technologies faciles à répliquer, dont un modèle de cuisine aménagée, des réfrigérateurs écologiques, des lettrines, des potagers bios, la délimitation des espaces réservés aux animaux et le recyclage. Les techniques se basent principalement sur des matériaux disponibles et leur adoption constitue un acquis qui modifie les habitudes de manière durable », explique-t-il. Une démarche qui s’inscrit en porte-à-faux avec celle de plusieurs ONG acteurs, d’ailleurs de moins en moins nombreuses. L’assistencialisme génère de la dépendance et atrophie la créativité. Les familles valorisent davantage le fruit de leur propre effort. Le soin qu’elles apportent à leurs réalisations pérennise leur intervention.

 

Pragmatique, Efraín est intarissable sur les progrès. Les indicateurs de référence et les enquêtes de terrain sous-tendent les évaluations sur la base d’un éventail de questions. Par exemple, combien de familles ont adopté les technologies proposées ? Ou ont un accès durable à l’eau ? Une alimentation équilibrée ? La maltraitance des enfants a-t-elle diminué ? L’auto-estime des personnes s’est-elle améliorée ? Questionné sur le principal changement observé, sans hésitation, il évoque les femmes, qui s’attachent davantage au bien-être de leurs enfants et sont mieux valorisées. Aux maris, également, qui prennent distance avec le machisme pour partager les activités de leur épouse. « Quand on voit des parents travaillant main dans la main, on se dit qu’un grand pas a été franchi ». Sans oublier les enfants, plus respectés et dont les résultats scolaires progressent. En outre, la génération de revenus par les femmes, qu’Efraín met en place avec JOVEM et le programme des fermes durables, consolide les finances des ménages.


« Familias Saludables a fait des émules. Plusieurs institutions publiques et privées se sont inspirées du "modèle Solid" » Efraín Avendaño Torres. Gérant général de Solid OPD

Sur le plan personnel, son action a apporté son cortège d’enseignements. « Ma grand-mère cuisinait au feu de bois, sur quelques briques. Comme dans tous les foyers, la fumée emplissait la maison. À aucun moment, on ne nous a parlé du danger de cette pratique, que ma mère a répliquée et qui se serait transmise aux générations suivantes. Avec un modèle de cuisine simple, tout a changé… et bien plus. »

 

« Familias Saludables » a fait des émules. Plusieurs institutions publiques et privées se sont inspirées du « modèle Solid », selon l’expression d’Efraín. Récemment, un ingénieur lui a demandé de recommander deux de ses anciennes assistantes pour une embauche immédiate. Une entreprise qui exporte du quinoa l’a également contacté pour un appui au projet des cuisines améliorées. En outre, des municipalités sollicitent ses conseils.

 

Nul besoin de grands discours. Pour Efraín, la vérité, c’est que les familles à faibles revenus requièrent cet appui. L’État n’est pas en mesure d’apporter les réponses nécessaires et l’intervention de cette équipe est décisive. Une mutation qui s’étendra aux générations futures est en cours dans la région d’Ayacucho. L’introduction des activités génératrices de revenus a introduit une autre valeur ajoutée, qui tire parti des divers projets de Solid Pérou. Rester sur place pour se consacrer au développement local fut une gageure. Efraín peut se féliciter d’avoir choisi de relever ce défi.


© IsabelCorthier

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© WouterVanVooren

Nous soutenons également Solid à travers notre propre marque Ayacucho. Depuis 2009, chaque produit de la collection Ayacucho vendu rapporte des fonds pour les projets existants et les nouvelles initiatives de Solid.

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